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Κυριακή 3 Οκτωβρίου 2010

Névrose obsessionnelle



Névrose obsessionnelle
  Kyvelou Evangelia [2001]
Msc Psychologie Clinic et Pathologie

«Pour le pire et pour le meilleur», 
Jack Nicholson dans le rôle d'un obsessionnel





En 1894-95, S. Freud a isolé pour la première fois la névrose obsessionnelle en le distinguant de la dégénérescence mentale et de neurasthénie.
Freud a analysé le mécanisme psychologiq
ue des obsessions et il les a regroupés à côté de l’hystérie.
Dans l’article Obsessions et phobies, Freud écrit : « Les obsessions et les phobies sont des névroses à part, d’un mécanisme spécial »
Dans tous les obsessions on peut remarquer:
a) Une idée qui s’impose au malade.
b) Un état émotif associé, qui s’exprime toujours par l’angoisse, suivie de doute, de remords et de colère.
Dans le cas d’obsession vraie, l’état émotif reste toujours le même. Les idées associées à l’étiologie de l’obsession sont remplacées, substituées. Les idées substituées correspondent à la vie sexuelle du sujet qui est inconciliable avec un surmoi particulièrement cruel. Les tensions d’obsessionnelle sont du caractère anal.
Du point de vue topique, le conflit est entre le moi et le surmoi. L’obsessionnel utilise comme mécanisme de défense contre l’angoisse engendré, le replacement de l’idée inconciliable par une autre idée remplaçante qui a toujours le même état émotif.
En 1896, Freud dans l’article Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense, définit l’obsession de façon suivant : « Les souvenirs rá-acttivés, et les reproches formés à partir d’eux, n’entrent pourtant jamais dans la conscience sans être modifiés : ce qui devient conscient comme représentations obsédantes et affects obsédants, ce qui remplace pour la vie consciente le souvenir pathogène, ce sont des formations de compromis entre les représentations refoulées et refoulantes. »(p.68)
S. Freud, en 1907-1909, dans les Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle (L’homme aux rats), écrit que c’est plus correct de parler de pensée compulsionnelle que d’ « obsessions ». Les formations compulsionnelles peuvent avoir la signification des actes psychiques les plus variés : souhaits, tentations, impulsions, réflexions, doutes, ordres et interdictions. Exemple (p.243) L’homme aux rats traite un souhait (la mort de son père) comme un simple « enchaînement d’idées ».
« L’idée obsessionnelle », contient la déformation de la teneur primitive. Cette déformation emmène le sujet à la confusion.
Le sujet obsessionnel utilise le « mot magique »qu’il avait composé, pour se défendre contre les tentations. Exemple, le mot « Amen » ( p.245) Dans certaines obsessions, la technique qui est utilisé, c’est la déformation par omission. La technique de déformation elliptique est typique de la névrose obsessionnelle.
Un autre besoin psychique commun aux obsédés, est celui de l’incertitude ou du doute. La formation de l’incertitude est une des méthodes « dont la névrose se sert pour retirer le malade de la réalité et l’isoler du monde extérieur »(p.250)
Assez souvent dans la névrose obsessionnelle nous observons des pensées de la toute-puissance. Le patient surestime ses sentiments de l’amour et de la haine. Freud faire mention dans le Totem et Tabou : « Un névrosé obsessionnel peut être accablé par un sentiment de culpabilité qui serait justifié chez un criminel ayant commis plusieurs assassinants, alors que lui-même se comporte et s’est toujours comporté à l’égard de ses prochains de la manière la plus respectueuse et la plus scrupuleuse. Et pourtant, son sentiment est fondé ; il tire ses motifs des souhaits de mort intenses et fréquents qui, dans son inconscient, se dressent contre ses semblables. Il est fondé, pour autant qu’il s’agit, non de faits réels, mais d’intentions inconscientes »(p.134) Pour l’obsessionnel il suffit d’exprimer des mauvais souhaits pour qu’ils se réalisent.
Le doute et la compulsion, qui apparaissent dans la vie psychique de l’obsédé, correspondent à l’inhibition des sentiments de l’amour et de la haine.
L’incertitude étale le doute même aux actes, qui n’ont aucun rapport avec le complexe amour-haine. Le processus est d’abord le déplacement de l’affect et ensuite sa génération.
La compulsion est une tentative de balancer le doute, de corriger les états d’inhibition intolérable. La substitution est un acte de défense du moi contre l’idée inconciliable. La pensée se substitue à une action qui se fait avec une force compulsionnelle à la place de l’acte substitutif.
La vie sexuelle d’obsessionnel est autoérotique. « On retrouve presque régulièrement dans l’histoire des obsédés l’apparition et le refoulement précoces du voyeurisme et de la curiosité sexuelle » ( L’homme aux rats, p.258).
Dans l’obsession c’est le processus même de la pensée qui est sexualisé. Le sujet se satisfait grâce à la pulsion à connaître. Ces actes de penser continuent à remplacer l’acte substitutif.



Bibliographie
Freud Sigmund
  • Obsessions et phobies, in Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris, 1973.
  • Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense, in Névrose, psychose et perversion, PUF, Paris, 1973.
  • L’homme aux rats, in Cinq psychanalyses, PUR, Paris, 1981.
  • Totem et tabou, Payot, Paris, 1965.
Laplanche J.- Pontalis J,-B.
  • Vocabulaire de la psychanalyse, PUF, Paris, 1967.
[Nous vous proposons de visiter les pages suivants:
Etiologie des névroses 

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