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Σάββατο 2 Οκτωβρίου 2010

Le traitement de la psychose

Le traitement de la psychose.
Kyvelou Evangelia [2000]
MSc Psychologie Clinique et Pathologie


Sigmund Freud a déclaré qu’il n’y a pas de transfert au sujet psychotique même s’il a bien souligné le rôle du transfert du Président Schreber à Dr Fleching.
Pour qu’il y ait du transfert, il faut que le patient suppose au «thérapeute» un savoir. Pour le névrosé, ce savoir ne sera que supposé. Pour le psychotique, le thérapeute peut apparaître comme l’incarnation du Grand Autre. Alors le transfert du psychotique a deux versants du transfert, l’un consiste à s’offrir comme objet de jouissance à l’analyste (délire d’érotisation), l’autre comme persécuteur (délire de persécution).
Pour le psychotique, le transfert n’est pas symbolique ; il n’est pas non plus imaginaire ; c’est de l’ordre du réel. Le psychotique s’attache à sa cure mais pas de la même façon que le névrosé.
Dans la psychose, un signifiant ne renvoie pas a un autre signifiant. Lacan dit que l’inconscient est là mais ne fonctionne pas. Ce que le psychotique demande est un «témoin» et pas un sujet supposé savoir.
Avec le psychotique, il ne s’agit pas de rechercher non plus d’interpréter. Le sujet ne peut avouer ce qu’il ne sait pas.
Lacan nous souligne les effets des associations libres et des interprétations dans la cure avec les psychotiques : «Il arrive que nous prenions des prépsychotiques en analyse et nous savons ce que cela donne – cela donne des psychotiques.»
Lacan nous incite à s’intéresser aux constructions des psychotiques sans renforcer leur moi ni leur fantasmes. Lacan tient avec Freud «qu’il convient d’écouter celui qui parle, quand il s’agit d’un message qui ne provient pas d’un sujet au-delà du langage, mais bien d’une parole au-delà du sujet.»
Dans la cure avec des sujets psychotiques, Lacan nous invite à éviter d’allonger le sujet sur le divan et de ne pas user d’un emploi d’interprétations.
Colette Soler s’interroge : «Quelle place pour l’analyste ?» Et elle répond que les interventions de l’analyste y sont situées entre «un silence témoin et un étayage de la limite.»
Pour conclure, nous soulignons que la cure psychotique est durable et le but est sa stabilisation, sans interprétations, ni d’essais de changer le sujet. Notre présence permanente, notre acceptation du sujet, notre limite à sa jouissance éclatée, doivent caractériser notre cure pour l’amélioration qualitative de la vie du sujet et de sa relation avec le lien social.


Bibliographie
Cordié A., Les cancres n’existent pas, Paris, Seuil, 1993.
Freud S.,

  •  « Pour introduire le narcissisme »{1914}, in La vie sexuelle, Paris, P.U.F., 1969.
  •  Nouvelles conférences sur la psychanalyse [1932], Paris, Gallimard, 1936.
  •  « Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa »[1911], in Cinq psychanalyses, Paris, P.U.F.,1981.
  •  « Les psychonévroses de défense »[1894], in Névrose, psychose et perversion, Paris, P.U.F., 1973.
  •  « La perte de la réalité dans la névrose et dans la psychose » [1924],in Névrose, psychose et perversion, Paris, P.U.F., 1973.
  •  « La négation » [1925], in Résultats, idées, problèmes, Paris, PUF, 1978.
Lacan, J.
  •  «Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je» (1949), in Écrits, Paris, Seuil, 1966.
  • « Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la « Verneinung » de Freud », in Écrits, Seuil, Paris, 1999.
  •  Les Psychoses, Le Séminaire III, Livre III,[1955-1956] Seuil, Paris, 1981.
  • « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose »[1958], in Écrits, Paris, Seuil, 1966.
  •  La relation d’objet, Le Séminaire, Livre IV [1956-1957] Seuil, Paris, 1994.
  •  Les formations de l’inconscient, Le Séminaire, Livre V [1957-1958], Paris, Seuil, 1998.

Lacan J. - Cénac M., « Introduction théorique aux fonctions de la psychanalyse en criminologie », in Écrits, Paris, Seuil, 1966.
Laplanche J.- Pontalis J.-B., Vocabulaire de la psychanalyse, PUF, Paris, 1967.
Maleval J. C., La forclusion du Nom-du-Père,, Seuil, Paris, 2000.
Roudinesco E. et Plon M., Dictionnaire de la psychanalyse, Fayard, Paris, 1997.
Soler C., « Quelle place pour l’analyste ? » Actes de l’École de la cause freudienne, Paris, 1987, XIII, p. 31.

Nous vous proposons de visiter les pages suivants:
Sigmund Freud et le Verwerfung
Jacques Lacan et la forclusion
Le déclenchement psychotique pendant l’adolescence

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